Newsletter Janvier 2025

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Manifeste 2025 : l’Équitation Alexander® pour le bien être du cheval au travail

Tout d’abord, tous mes vœux pour cette nouvelle année 2025, pour vous, vos proches, vos chevaux, vos désirs d’équitation, vos envies de vie.

 

Dates de stages Amateurs 2025

Stage Alexander ++ : 21, 22, 23 mars 2025

Stage Alexander ++ : 19,20,21 Avril 2025

Stage Alexander ++ : 30,31 Mai, 1er Juin 2025

Stage Alexander ++ & Sophrologie : 20, 21, 22 Juin 2025

Les dates de tous les stages amateurs sont à découvrir sur le site.

 

2025 est une année 9 nous dit la numérologie. Elle marque la fin d’un cycle et prépare le terrain pour de nouveaux départs. Un cycle qui a commencé en 2016 et fut la première année de nos cycles de formations dédiées aux enseignants d’équitation.
 

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Une quarantaine d’enseignants est désormais certifiée, sans compter toutes celles et ceux qui sont actuellement engagés dans nos cycles de formation. Si je remonte plus loin en arrière, en 1998 par exemple, c’est l’époque où j’ai décidé de m’investir plus intensément en Technique Alexander. Du côté de la musique, j’ai débuté un long partenariat avec la maîtrise de Radio France qui m’a permis d’accompagner de jeunes choristes dans leur progression vocale et leur évolution corporelle. Leur permettre, grâce à l’Alexander, de traverser l’adolescence en étant mieux dans leur tête et dans leur corps a été une grande joie.

Du côté de l’équitation, j’ai alors commencé à multiplier les stages pour les cavaliers, à Vierzon et ailleurs.

Avec du recul, je me rappelle avoir multiplié les déplacements, à comptabiliser des milliers de kilomètres en train et en voiture, pour faire connaître, apprécier et crédibiliser l’Equitation Alexander. Je me sentais un peu seule à expliquer que le fonctionnement du cheval est meilleur et plus fluide si le fonctionnement physique et mental du cavalier est plus juste. Avant moi, Sally Swift avec l’équitation centrée avait ouvert la voie.

Une trentaine d’années a passé et désormais le bien-être du cavalier et le bien-être des chevaux sont « à la mode ». Je suis donc à la mode.

Mais les modes passent et je ne souhaite pas passer de mode. Je souhaite inscrire l’Equitation Alexander dans le temps long.

 

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Je me sens héritière de plusieurs courants anciens :

  • L’équitation classique à la française née il y a plusieurs siècles et adaptée au fil du temps, enrichie par des cavaliers actuels ou du passé.
  • La Technique Alexander née dans la première moitié du siècle dernier et qui a montré ses bienfaits dans la danse, le chant, la musique, et désormais l’équitation.

Ce que j’aime c’est explorer ce mariage subtil entre ces deux belles écoles au service du bien-être des chevaux au travail.

J’insiste sur cette notion de travail, car sans le travail les chevaux disparaitront, comme ont disparu les chevaux lourds ou les chevaux de guerre. Et je ne veux pas d’un monde et d’une civilisation sans chevaux.

A force de promouvoir un bien-être équin abstrait, on peut en arriver à ne plus oser mettre un mors dans la bouche, à mettre une selle sur son dos et in fine à monter sur le dos des chevaux. On ne sauvera pas les chevaux de leur disparition en les laissant vivre au pré sans les utiliser, sans leur offrir un rôle dans la société. Ce risque existe et l’Equitation Alexander® est une voie pour y faire face.

Car ce que j’ai appris depuis trente années, en travaillant avec des milliers de cavaliers et des centaines d’enseignants, c’est que les chevaux quand ils sont montés par des cavaliers conscients d’eux-mêmes ne souffrent pas et peuvent vivre longtemps sans des recours fréquents aux soins vétérinaires.

J’ai appris aussi que les cavaliers de plus en plus conscients d’eux-mêmes, physiquement, mentalement, émotionnellement sont des humains plus bénéfiques pour leur environnement personnel et professionnel. Comme j’aime à le répéter, un cavalier bien dans son corps et dans sa tête permet au cheval d’être bien dans sa peau. C’est ce cercle vertueux que j’ai envie d’amplifier et d’approfondir dans les 10 prochaines années.

Avec vous, les cavaliers d’Equitation Alexander qui pouvez témoigner que votre bien-être permet le bien être de vos chevaux. En venant vous ressourcer à La Bidauderie cette année, vous repartirez encore plus motivé pour défendre le bien-être des chevaux au travail et dans l’action.

Avec tous les enseignants certifiés en Equitation Alexander et ceux qui suivent, nous pourrons témoigner que l’enseignement prend encore plus de sens quand on s’intéresse à chaque cavalier comme un être unique et à chaque cheval comme un vivant très précieux.

En défendant une équitation classique, soucieuse de chaque être, nous pouvons prouver que le travail est, pour le cheval comme pour les humains, plus une source d’épanouissement qu’une contrainte.

Pour cette année 2025, je vous propose comme maître mot de l’Equitation Alexander® « faire corps avec son cheval ». Nous vous attendons à La Bidauderie pour venir vivre un temps partagé, avec nous et entre vous.

 

 

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Les nouvelles de Jean-Pierre
“ L’ACHAT ”

Depuis quelques mois, Jean Pierre a pris la plume et vient de publier une première « nouvelle » : L’ACHAT.
Elle commence ainsi :

« Le coup de foudre irlandais
Si élégante et fière, elle était là dans sa robe fauve et lumineuse, certainement douce au toucher. Mais pris dans mes pensées, je ne la remarque pas encore.
Ce samedi de décembre, nous sortons de la carrière d’obstacles, sous un ciel gris plomb et dans une humidité hivernale qui use mon moral dans ce Berry où j’ai reconstruit ma vie. Loin de l’Oise et loin de Paris, mes terres d’enfance et de jeunesse. Ici c’est l’Indre, campagne plus vide et plate encore que le Cher où nous habitons. En Indre dit-on par ici, les oiseaux y voleraient sur le dos pour ne pas voir la misère.
Nous sommes chez Greg un marchand de chevaux et chez Aurélie sa femme cavalière mais à son goût à elle pas encore assez professionnelle. Greg je l’ai croisé depuis plusieurs années et j’ai encore dans l’oreille sa voix d’alors tonitruante qui ne m’incitait pas à la rencontre. Encore parisien alors, je n’imaginais pas le considérer un jour comme un ami. Je sais maintenant que j’aime ce mec, son humanité, sa gentillesse teintée de maladresse. Chez eux je me sens bien, je suis moi-même sans devoir jouer un rôle. Greg se moque gentiment de mes grignotages et de mon ventre un peu rond. Entre presque gros, on se comprend.

Donc ce jour-là, un stage de sauts d’obstacles se termine que vient d’animer Frank Curti. C’est un cavalier et aussi un pédagogue que Clara aime et vénère à cause de son humanité et aussi parce qu’il sait lui donner confiance en valorisant ses qualités. Sur les derniers sauts, son jeune cheval Impact, qui va prendre 6 ans en janvier, a montré une force, une technique, une aisance qu’on soupçonnait un peu mais qu’il n’avait jamais montré. Je suis comblé et heureux du travail effectué par Clara et Véronique pour dompter le jeune sauvage qui trimbalait Clara il y a encore quelques semaines. Un sauvage certes mais avec une jolie gueule d’ange, la crinière ébouriffée et l’air de snober avec désinvolture toutes les difficultés qui se présentent sur un parcours d’obstacles.
En montant le chemin de grave boueuse vers la cour principale de l’écurie, je tourne la tête et la vois. Sur ma gauche, elle broute de l’herbe le long d’une longue rangée de boxs en bois. Elle est tenue en main par Aurélie sa cavalière.
C’est une princesse !

Je flashe sur cette jument Alezane sans pouvoir expliquer rationnellement. Est-ce sa manière d’être ? Sa robe dorée et lumineuse ? son œil doux ? sa grâce ? son tempérament frondeur qui me ressemble un peu ? Est-ce sa manière d’être là, calme et puissante à la fois ? Va savoir, certainement un mélange confus de tout cela à la fois. Suis-je simplement tombé en amour ?
C’est une situation identique à cet échange de regards vécu il y a bien des année dans un métro parisien, entre un homme, en l’occurrence moi, et une femme qui restera définitivement inconnue. En l’espace de quelques stations, nos yeux se sont accrochés, elle et moi de part et d’autre d’un wagon, et nos désirs se sont croisés. Ils sont restés suspendus dans l’hésitation d’une éventuelle descente, nous deux ensemble, à la station Trocadéro pour finir en beauté la journée au lieu d’aller bosser. Elle est descendue, les portes se sont refermées, et en s’éloignant l’un de l’autre nous nous sommes souri. Ces instants de vie avec ces passantes Brassens les chante un peu pour moi : « je veux dédier ce poème, à toutes les femmes qu’on aime pendant quelques instants secrets ».
Mais peut-on, comme on désire une passante du métro parisien, devenir amoureux d’un cheval qui galope ou d’une simple jument qui broute ? Suis-je le seul à vivre cela ? Suis-je seul à mal distinguer amour humain très animal et amour humain d’un animal ?
Ayant croisé cette jolie jument alezane, qu’allais-je faire de mon désir. Le laisser filer comme dans ce métro parisien ? ».

Quand vous viendrez en stage, nous vous offrirons cette première nouvelle ou l’une des suivantes.

 

 

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La nouvelle vie de La Bidauderie

Les écuries de La Bidauderie sont à nouveau sous notre responsabilité. L’automne nous a permis de donner un coup de neuf aux salles, selleries et abords des bâtiments. Pour l’hiver nous laissons faire la nature pour régénérer les sols en limitant le nombre de chevaux à l’hectare et en construisant des abris en bois pour accueillir au pré tous les nouveaux venus.

Le lieu est désormais utilisé par nous-mêmes et par des formateurs qui viennent former des cavaliers et des enseignants à leurs approches expertes. Ainsi des enseignants ont découvert la Sophro-équitation conçue par Romain Basmaison. Des cavaliers ont eux découvert l’approche éducative du cheval avec Estelle Nowak. Viendront prochainement Salomé Rateau pour faire connaître le Shiatsu équin, puis une experte en Saddle Fitting et Bit Fitting sera pour plusieurs sessions à La Bidauderie.

Au printemps, des entreprises locales viendront avec leurs équipes se ressourcer dans notre lieu et éventuellement avec nos chevaux.

« Bien être humain et bien être équin » la nouvelle vie de la Bidauderie prend corps.

 

 

Réseaux sociaux

Pour faire connaître nos activités et la nouvelle vocation des écuries nous sommes de plus en plus régulièrement présents sur les réseaux sociaux.
Grâce à vous, en relayant ou en multipliant cœur et commentaires sur nos publications, nous pouvons multiplier nos followers.

  
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