Bonne Année 2022
Tous nos voeux Vivre cette année pleinement ancré(e)s dans le moment présent, connecté(e)s aux chevaux, à la faune et à la flore qui nous entourent, pleinement attentifs à nos hotes, voilà notre souhait le plus cher. Dans l’attente de vous retrouver ici à La Bidauderie. Véronique et Jean-Pierre
Petites réflexions du momentDepuis toujours j’ai donné de l’importance au bien-être du cavalier et en parallèle au bien-être du cheval. Telle a été ma quête dès que jai découvert l’Alexander. Le bien-être du cavalier dans tous ses aspects : physique, mental et émotionnel. Par un bon usage de soi comme on dit en Alexander, la boucle est bouclée. Autrefois, nous démarrions nos cours par des petits échauffements dans la selle, tels que rotations des bras dans un sens puis dans l’autre, rotation de la tête, rotation des jambes, des chevilles, faire le pédalo, aller toucher les oreilles de son cheval puis la queue, se coucher en arrière (malgré les troussequins très hauts qui nous cassaient le dos…). Nous avions aussi de longues séances de mise en selle sans étriers, sans sangle, sans selle… qui nous durcissaient à point, nous rendaient solides et avec de la chance à la fin nous permettaient d’avoir du liant à cheval, tel était le but annoncé et souhaité. Sachant que tout ce « joyeux travail » se faisait généralement sur des trotteurs ou pur sang réformés des courses ou des grands et raides selles français normands, inconfortables et qui avec toute ces agitations sur leur dos tiraient de plus belle.
Aujourd’hui par contraste, on n’asseoit plus, on n’échauffe plus, ni à cheval, ni à pied. On est en équilibre… et on fait du cheval. Finalement notre équitation Alexander s’immisce entre les deux mondes, les deux méthodes. Par un biais différent, nous cherchons à nous « lier » à notre cheval corps et âme, sans efforts, sans raideurs, sans force mais avec cette envie d’être avec et non contre, d’être fluide et léger, d’être souple et tonique et d’être un compagnon dans le respect de l’autre et de Soi. Le bien-être du cheval a alors toute sa place ici. Certes, le cheval a besoin d’avoir de l’espace, d’être dehors, de marcher, de vivre en troupeau, de manger, de boire à volonté… mais il a besoin aussi que notre manière de monter soit un plaisir pour lui et non une contrainte, que son corps fonctionne bien grâce aussi à nous et à la manière de lui demander les exercices, en pleine conscience de notre corps, de nos pensées et de nos Emotions. Tel est notre BUT ou plutôt notre REVE.
Comme vous le savez, nous avons commencé à former des Enseignants d’Equitation Alexander. Notre souhait est de partager avec eux, le fruit de notre travail commun, Jean-Pierre et moi-même, allier l’Alexander et le Mental, allier le corps et nos perceptions, relier le corps et nos émotions…Faire partager un bout de notre chemin de découvertes, le rendre simple et lisible et en faire profiter un plus grand nombre. Aussi pour cette année 2022, nous avons souhaité innover dans nos stages et apporter des changements car nous savons que les innovations nous poussent à avancer et à découvrir de nouvelles choses sur nous-mêmes. Nous vous proposons plusieurs dates de stages avec trois de nos nouveaux enseignants d’Equitation Alexander. Elles animeront, sous ma supervision, des stages « Alexander » sur la base des programmes que nous avons conçu pour 2022 mais avec leur touche singulière. Vous pourrez ainsi découvrir : Les dates des stages sont à découvrir sur le site.
Et une, et eux, et trois, et encore d’autres promotions d’enseignantsC’est en mars 2021 que nous avons eu la joie de remettre leurs diplômes aux 7 premiers enseignants « d’équitation Alexander ». Vous trouverez sur notre site les coordonnées des enseignants d’équitation Alexander. En mars prochain, ils et elles seront 8 nouveaux à devenir diplômés : la deuxième promotion aura terminée son cycle de formation. Ce qui nous marque et motive, Véronique et moi, c’est d’observer leurs évolutions équestres, leurs évolutions pédagogiques mais aussi leurs évolutions personnelles. Ils ou elles montent plus justes et plus finement, ils ou elles enseignent avec plus d’attention portée à chaque personne, ils ou elles sont aussi plus respectueuses d’eux-mêmes dans leurs choix de vie. C’est la force de l’Alexander et du travail mental : on ne peut faire évoluer ses cavaliers et ses chevaux qu’en évoluant soi-même, sans cesse. Après ces deux premières promotions en arrivent d’autres. Et chaque promotion recèle des personnalités différentes, attachantes qui vont vivre des moments de joie et des moments de destabilisation quand il faut se confronter à ses habitudes pour tenter de les faire évoluer. C’est le moment le plus délicat pour Véronique et moi : les accompagner sans les protéger, les encourager sans les forcer. Mais c’est dans le creux de leur « vallée du changement » que naissent les plus belles nouveautés, leurs plus belles évolutions, leurs talents enfin éclos. En ce début d’année qu’ils et elles soient remerciées de la confiance qu’ils nous accordent. En mars, nous échangerons à La Bidauderie pour tirer les enseignements d’une année de pratique des premiers enseignants d’équitation et pour envisager les développements futurs de nos formations professionnelles.
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